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Violences sexuelles : dans l’athlétisme, le linge sale se lave en famille

Depuis la révélation des premières affaires en 2018, la Fédération française d’athlétisme vante la « tolérance zéro », mais reste réticente à communiquer sur le sujet et a du mal à assumer son rôle disciplinaire.

Par  et

Publié le 20 février 2020 à 01h08, modifié le 21 février 2020 à 06h35

Temps de Lecture 7 min.

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Une libération de la parole assez rare. Des accusations de violences sexuelles visant certains entraîneurs réputés. Au printemps 2018, deux ans avant les prises de parole de Sarah Abitbol et d’autres anciennes patineuses qui ont conduit à la démission, le 8 février, du président de la Fédération française des sports de glace, Didier Gailhaguet, la Fédération française d’athlétisme (FFA) avait également été ébranlée, dans une moindre mesure. « C’est vrai qu’on a été secoués, mais on ne peut pas nous accuser d’omerta », nuance André Giraud, à la tête de la FFA depuis 2016.

Le 1er avril 2018, Le Monde révélait une plainte pour agression sexuelle visant un entraîneur, Pascal Machat. Une coureuse internationale, Emma Oudiou, l’accusait de lui avoir mis des mains aux fesses et d’autres gestes déplacés. Coach renommé, Giscard Samba était de son côté visé par une plainte pour viol déposée par l’une de ses ex-athlètes. A propos de M. Samba, d’autres jeunes femmes décrivaient un coach « très tactile », adepte des remarques sexuelles. Les entraîneurs niaient toute infraction.

Depuis, la fédération reste prudente sur ce genre d’affaires. A l’image des décisions prises par ses instances disciplinaires indépendantes concernant MM. Samba et Machat. En 2018, l’organe d’appel a rapidement décidé de lever leurs suspensions décidées en première instance, en attendant les décisions de justice. Si l’enquête judiciaire visant Pascal Machat est toujours en cours, celle concernant Giscard Samba a été classée sans suite en février 2019, pour cause d’infraction « insuffisamment caractérisée ». « On s’est attaqué sans fondement à une personne, et je trouve ça un peu dommage », avait alors réagi le directeur technique national (DTN), Patrice Gergès.

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